Un article semi pertinent par André Paquette
Après plus de 6 ans sans avoir écrit un traître mot, voici ma tentative que l’on pourrait qualifier de retour préventif où je tenterai de ne pas me blesser avec mes phrases mais surtout mon orthographe afin de vous partager mon agréable mais particulier séjour.
L’organisation du Montréal Comiccon a déjà plus de huit éditions derrière la cravate, et cette dernière a su attirer plus de 56,000 personnes incluant familles, enfants, passionnés, curieux et cosplayers (ou costumadiers pour les puristes linguistiques #EnFrançais). En passant de Sons of Anarchy à Star Trek, d’animation japonaises à Ric Flair, nul besoin de vous exprimer qu’il y a de la passion pour tous au menu !
Étant moi-même épris de cette flamme pour la pop-culture, geek assumé et amateur de séries télés, j’ai décidé depuis la cinquième édition d’ajouter les dates à mon calendrier annuel, ne manquant jamais un rendez-vous et allant même jusqu’à en faire la couverture pour le Collectif depuis 2013.
Trois jours, 23 heures et un podomètre indiquant 24 milles + pas, c’est toujours avec un peu d’épuisement mais le sourire aux lèvres que j’ai pris l’habitude de terminer ces week-ends. J’ai fait quelques achats J’ai dépensé beaucoup plus que prévu mais avec l’âge, les « investissements » ont fort changé ! De nos jours, je me tourne davantage vers des impressions uniques (et souvent limitées) d’artistes locaux ou internationaux, des statuettes uniques et autres articles « geek chic » qui stimuleront plusieurs discussions dans mon humble chaumière lors de soirées mondaines. Soyons honnête pour l’ombre d’un instant, Comiccon est riche d’items dont vous n’étiez même pas au courant que vous convoitiez avant même d’y mettre les pieds et c’est une excellente chose !
Malgré la croyance populaire, nos billets ne limitent pas l’accès qu’à la foire marchande mais nous offrent également la possibilité d’aller assister à plusieurs conférences (Comiccon, con, conférence, la pognes-tu ?) où il est possible d’en apprendre sur plusieurs sujets divers et également de passer un moment privilégié avec une multitude d’invités spéciaux. Ces derniers ont tendance à meubler le temps alloué en répondant aux diverses questions du public occasionnant quelques interactions assez loufoques (Oui, bien que ton malaise fût palpable, tu as su nous divertir jeune homme inconnu de 7 ans lors de la conférence de Bob morley !).
J’ai particulièrement aimé l’entretien avec Manu Bennett qui fut présenté dans une sorte d’arène médiévale circulaire avec bancs en gradins rendant le tout un peu plus crédible lors qu’il expliquait son parcours vers le rôle de Crixus pour l’excellente série Spartacus du réseau Starz.
Pas juste des comic books et des lutteurs
Montréal étant une référence mondiale, il n’était qu’une question de temps avant que les jeux vidéo s’imbriquent à l’évènement démontrant la force d’une scène indépendante locale épanouie mais surtout vivante ! J’ai eu la chance d’essayer le petit dernier de Tribute Games, Flinthook, et j’ai réalisé à quel point la courbe d’apprentissage de ce titre le rendra accessible. C’était agréable de voir plusieurs gamins et jeunes filles prendre la manette et pouvoir débuter une partie intuitivement sans aucune interaction. Pour un joueur de longue date comme moi, c’est également une grande preuve de qualité d’un produit !
En conclusion, chaque opus du Montréal Comiccon a su m’apporter de belles découvertes, rencontres, possessions et expériences qui ont tout simplement justifié le déplacement à chaque année. Ce moment privilégié avec mon équipe du Collectif, mes amis et proches m’as même redonné le goût de mettre mots sur page (ou écran) et je vous encourage fortement, peu importe vos passions, niveau de curiosité ou déguisement à tenter l’aventure l’an prochain.
Qui sait, vous pourriez être agréablement surpris?